Décalé

Les 10 plus grosses frayeurs durant notre tour du monde

Après vous avoir fait rire (enfin on espère) avec nos articles sur les photos ratées de notre tour du monde et le quotidien d’un voyageur en tour du monde. Après vous avoir fait pleurer (si si on le sait, on vous a vu) avec notre vidéo de retrouvailles, après vous avoir hypnotisé avec notre article sur le budget de notre tour du monde… Il est temps de maintenant vous faire PEUR avec le top 10 des plus grosses frayeurs que l’on s’est faites pendant le voyage !

Et ne vous inquiétez pas, on a de la matière ! On était plutôt fourni niveau galères, frayeurs et poisse ! On a divisé cet article en plusieurs catégories : les grosses frayeurs, les petites frayeurs, et à la fin on vous réserver 2 frayeurs bonus.

Allez Jamy, sommaire !

Les grosses frayeurs

On attaque donc avec les 6 plus grosses peurs de notre voyage ! Déodorant ou pas, on peut vous dire qu’on a transpiré (et pas que des bras) !

1. La frayeur de l’année : L’accident de quad en Bolivie

Et on démarre avec la plus grosse frayeur de notre tour du monde… je crois qu’on pourrait presque dire de notre vie !

Le contexte : nous sommes en Bolivie, à Sucre plus exactement. Perrine, une amie, nous a rejoint pour 2 semaines. Pour nous faire plaisir, elle décide de nous offrir une balade de 2h en quad dans les montagnes boliviennes de la région !

Flo et Perrine sont surexcités pendant qu’Anaïs stresse un poil (#TeamFlipette). On fait quelques exercices pour apprendre à manier l’engin (toujours important de maîtriser son engin). Bon, jusque là tout va bien.

Qui fait le malin…

Nous voilà donc partis dans les montagnes. Notre guide mène les troupes, Perrine le suit, Flo est derrière Perrine et Anaïs ferme la marche un peu plus loin derrière (#TeamPasRapide). Quand soudain (musique dramatique), Flo (qui est quelques mètres derrière Perrine) la voit dévier dangereusement de l’axe de la route pour se diriger vers… le vide !

Oui parce que il faut qu’on vous explique la disposition des lieux. A gauche, il y a la montagne qui s’élève donc pas de soucis. Par contre à droite, c’est la montagne mais qui descend. C’est à dire qu’il y a un précipice d’environ 200 ou 300 mètres à vue de nez ! Et c’est bien vers ce précipice qu’elle se dirige…

Flo la voit continuer de dévier inexorablement (c’est puissant ces quads, pas évident à manier avec des petits bras). La roue avant droite est maintenant au dessus du vide… elle tente de redresser le quad mais la roue arrière droite est aussi dans le vide… Ça y’est c’est trop tard, Flo la voit basculer dans le ravin et elle disparaît de son champs de vision.

Grosse panique, Flo stoppe son quad net et fait les 5 mètres qui le sépare du point de chute en courant. Et là, double sentiment très bizarre ! Gros soulagement parce qu’elle n’est pas tombé 300 mètres plus bas. Par un gros miracle (#GraciasJesus), elle est tombée dans le seul « ravin intermédiaire » du coin et elle est seulement 3 mètres plus bas ! Si elle était sortie de la piste 10 mètres plus loin, elle aurait été… bref !

Par contre le 2ème sentiment est beaucoup moins réjouissant. Elle est tombée dans ce mini ravin certes (et dans une sorte de cactus, mais c’est un détail) mais elle ne bouge plus et elle est en position fœtale. Concrètement, la première chose qui traverse l’esprit de Flo c’est : « put*** de mer** elle est morte ».

Flashback de quelques secondes : Anaïs, qui était une centaine de mètres derrière Flo arrive et aperçoit la scène suivante. Flo au bord de la route, en train de regarder dans le ravin avec les deux mains sur la tête (enfin sur le casque). Grâce à son analyse pointue des détails, elle se rend compte que c’est bien le quad de Perrine qu’il manque et elle comprend vite la situation dramatique. Elle arrive en courant.

Après une quinzaine de secondes (mais ça parait bien plus long !) sans un mot, on entend Perrine gémir ! Miracle numéro 2 : elle est vivante ! Pensée numéro 2 de Flo : « ouf elle est vivante, par contre elle est paralysée à vie c’est sûr ». Elle arrive à gémir quelque chose comme « quad tombé dessus aïeeeeeeeee » mais elle ne bouge toujours pas. Oui, dans sa chute, le quad (d’environ 200kg) lui est tombé dessus.

Notre chance : le guide qui a fait des études de médecine ! Il nous rassure rapidement et va faire les gestes de 1er secours pour vérifier l’état général de la petite.

Épilogue : on va arrêter tout de suite l’aspect dramatique ! Après 10 minutes, elle se relève comme par magie. Bon certes avec des hématomes et des épines de partout, une bonne entorse et surtout la peur de notre vie ! Mais rien de cassé, rien de grave, quel soulagement !

On dirait qu’elle s’est fait piquer par un moustique mais non non elle a bien échappé au pire !

En bonne warrior qu’elle est, elle décide de finir le tour en quad elle-même (avec les bras qui tremblent certes). Bon, il aura fallu s’y mettre à 3 pour sortir le quad du ravin puis attendre 30 bonnes minutes pour réussir à la redémarrer !

Ça n’est qu’en revenant dans le centre de Sucre que Perrine réalise ce qui lui est arrivé et fond en larmes !

Une petite photo avec le sourire quand même, tout va bien !

Oh pinaize, rien que d’écrire ces lignes, ça nous replonge dans l’accident et on revit ce moment ! Oui pas de doute, c’est une des plus grosses frayeurs de notre vie !

Fais pas genre, on sait que t’as rien !

2. L’avion de la terreur en Indonésie

Ahhh l’avion, c’est toute une aventure mais en général c’est plutôt sympa quand ça se passe bien (c’est à dire quand il n’y a pas de grève ou d’aéroport qui ferme parce qu’un jet est sorti de piste) ! Mais cette fois ci, on se serait crû dans un film au scénario catastrophe !

Le contexte : nous sommes en Indonésie et quittons l’île de Sulawesi pour rejoindre Java. Ce vol entre Makasar et Jakarta est notre dernière étape indonésienne avant de rejoindre l’Australie le lendemain matin.

Le vol se passe plutôt bien dans l’ensemble jusqu’à ce que nous arrivions au dessus de l’aéroport de Jakarta. Là, ça commence à se gâter. On se retrouve littéralement au milieu d’un orage ! Quand on dit « littéralement », c’est qu’on voit les éclairs par les hublots tout tout près de nous !

Le pilote tourne pendant une vingtaine de minutes et commence la descente pour atterrir… puis remet les gaz finalement ! S’en suit une annonce en Indonésien dans l’avion (nous étions les deux seuls occidentaux du vol) et tout le monde se met à devenir inquiet et à discuter avec son voisin. Euhhhh c’est possible de nous expliquer ce qu’il se passe ?!

On interpelle l’hôtesse qui nous explique qu’on ne pourra pas se poser à Jakarta en raison des conditions climatiques et que nous prenons la direction de l’île de Sumatra ! Euhhhh ok c’est génial tout ça mais on a notre vol pour Sydney depuis Jakarta demain matin nous !

Un peu plus tard, nous voilà au dessus de Sumatra, toujours dans des gros orages qui font bien flipper sa maman ! Anaïs serre les accoudoirs le plus fort qu’elle peut (important : toujours serrer les accoudoirs en cas d’accident, d’avion, ça sauve des vies). On attaque la descente vers la piste d’atterrissage… et re-belote, on remet les gaz et on remonte ! Et dis donc Jean-Michel Pilote, tu veux pas faire un effort un peu !

Et re-annonce en Indonésien, et re les gens qui discutent entre eux et re on comprend rien ! L’hôtesse vient nous voir pour nous dire qu’on va finalement re-tenter l’atterrissage à Jakarta mais dans un autre aéroport que celui prévu à la base. Certes, ça nous va bien, on se dit qu’on a encore une chance d’avoir notre avion demain pour l’Australie !

Épilogue : on se retape donc les orages, les turbulences et compagnie mais cette fois-ci on se pose enfin à Jakarta ! Cerise sur le gâteau : on a finalement atterrit à l’aéroport où nous devions arriver initialement ! Ben voilà, c’était pas compliqué !

Ça ne parait pas comme ça, mais être au milieu de gros orages avec de grosses turbulences, on peut vous dire que ça fait bien flipper !

3. Le bus de la mort en Bolivie

Ahhhhh le fameux bus sur la route de la mort en Bolivie entre Tarija et Tupiza ! Rien que d’y repenser j’ai le slip tout mouillé (on ne dira pas qui des deux à écrit cette phrase) !

On va poser le contexte tranquillement ! Un bus de nuit, départ vers 20h environ et arrivée prévue vers 4h du matin grosso modo (chiffres de tête probablement totalement faux mais là n’est pas l’essentiel). Comme d’habitude, on prend les places à l’étage du bus tout devant à droite (place pour les pieds et vue dégagée, important d’avoir une bonne vue quand on voyage la nuit). Rappel : Perrine (oui toujours la même, celle de l’accident de quad) est avec nous (#ChatNoir) !

Le bus démarre donc, et après peu de temps Perrine et Florent se mettent à somnoler. Anaïs observe tranquillement le bus quitter la ville de Tarija. Quand soudain (jingle d’enquête criminelle « TA DA TA DA ») c’est le drame ! Elle aperçoit sur le bord de la route un regroupement de personnes, un camion… et un cadavre complètement écrabouillé, probablement par ledit camion !

Elle devient toute blanche (Flo : enfin c’est ce que j’imagine parce que je dormais moi) mais ne veut pas réveiller et inquiéter ses petits compagnons de voyage ! Bon ça c’est pour mettre l’ambiance, le meilleur reste à venir !

Le bus quitte donc la ville gaiement pour se diriger vers la montagne ! C’est là que ça devient beaucoup moins drôle ! Surtout pour Anaïs qui est toute seule à voir le drame qui se profile ! Bientôt rejoint par Perrine et Flo qui se réveillent. Et là, crise de panique générale !

Nous sommes sur une route de montagne, de nuit, en lacet, large comme un piste cyclabe (#Jean Michel Marseillais) et avec le vide à droite. Mais pas le petit vide qui fait des gili dans les ventre, nan, le vide qui te fait chier mou instantanément. Du genre 1km de précipice juste là, à 10cm de tes yeux ! Et la cerise sur le gâteau : comme on est assis en haut à droite, à chaque virage, on est littéralement au dessus du vide !

Cerise sur la cerise du gâteau : le chauffeur est un fou ! Il va hyper vite (bon certes ça devait être 30 ou 40km/h mais c’est déjà bien trop rapide) et il freine DANS le virage, une fois qu’il a compris que ça allait être juste ! A ce moment là Perrine qui trouvait ça marrant voit la peur dans nos yeux et comprend que ça n’est plus du tout drôle !

On entre en mode panique générale, on se cache les yeux avec la main (et on regarde entre les doigts pour savoir quand on va mourir exactement). Flo vérifie sur son téléphone si ça va être long… et ce qu’il voit n’est pas rassurant ! Anaïs craque littéralement dans un virage où elle sent la roue partir de la vide. Elle ne peut pas s’empêcher de lâcher un cri, suivi d’un « mais putain il est fou ce con, il va nous tuer » !

Voilà à quoi ça ressemblait (Perinne a quand même eu le courage de filmer ça plutôt que de cramponner son siège) :

Histoire de la titiller un peu plus, il se permet même de dépasser un autre bus en plein virage !!! Il s’arrête même pour taper la discute avec le chauffeur. Genre « ça va toi ? moi j’ai 3 touristes qui se chient dessus à l’étage je me marre bien, allez j’y retourne ».  Franchement la pire expérience de notre vie (avec toutes les autres de cet article en fait) !

Épilogue : au final on mettra 3h sur cette route de la mort pour faire une cinquantaine de kilomètres. On aura chacun perdu 8 kilos de sueur environ. Et juste après être sorti de cette route de montagne, on fait une pause pipi… enfin une pause larmes pour Anaïs histoire d’évacuer tout ça !

Bonus : voilà a quoi ça ressemble de jour, c’est légèrement plus impressionnant !

Imaginez vous de nuit, éclairé par les phares uniquement et avec un chauffeur taré !

Morale de l’histoire : quelques jours plus tard on devait faire un autre trajet en bus. Ni une ni deux, Flo achète 3 billets d’avion à la place ! Pas envie de revivre ça ! Manque de bol, on a appris plus tard que cette route venait d’être refaite et qu’elle était nikel ! A la place, on a goûté à un avion 18 places en carton qui tremblait dans tous les sens ! Un belle affaire en soit !

4. Frayeur à la con : Bloqués en haut d’une montagne en Argentine

Attention, frayeur totalement débile !

Le contexte : nous sommes au Nord de l’Argentine, en plein road trip du côté de Salta. Petite précision : nous sommes au milieu du désert, donc il n’y a pas grand chose autour de nous.

Sur les conseils d’un local, on s’arrête au pied d’une petite montagne/dune et on décide de monter en haut pour avoir un beau point de vue sur le désert et la région.

Ben ouais, ça a l’air mignon, grimpons pour avoir une belle vue ! 

A première vue, rien de bien compliqué et un beau panorama comme récompense ! Sauf qu’on se rend compte en grimpant que c’est assez abrupte quand même ! Mais on fait les débiles et on se défie même d’arriver le premier en haut donc on « court » (c’est à dire qu’on essaye de grimper le plus rapidement possible) mais on s’épuise rapidement (comme vous pouvez le constater sur cette magnifique vidéo) :

Bref, en 5 minutes nous sommes tout de même en haut, fiers de nous !

Effectivement la vue est plutôt sympa, mais on se rend surtout vite compte que nous sommes assis sur une petite langue de terre et que redescendre va s’avérer bien plus problématique que prévu !

La pente est vraiment très très abrupte vue d’en haut ! C’est toujours plus simple de monter que de descendre, on s’en rend bien compte à ce moment là ! Pour couronner le tout, le sol est fait d’une petite couche de sable glissante et parsemé de beaucoup de petits morceaux d’ardoises très fins et très tranchants.

On fait une première tentative mais au bout de 50 centimètres on se rend compte que c’est impossible, que l’on va glisser et se retrouver 50 mètres plus bas assez rapidement. Et vu l’inclinaison de la pente + les pierres coupantes, ça nous intéresse moyen de tenter l’expérience de la chute.

Anaïs se met en mode panique « je veux rentrer chez ma maman, je veux pas mourir ». Flo fait le gars sûr de lui « mais nan t’inquiète ça va aller », mais dans sa tête il se dit « putain moi aussi je veux rentrer chez ma maman et pas mourir ».

Flo a une bouteille d’eau de 2L dans une main et la GoPro avec perche dans l’autre. Il se déleste de la bouteille d’eau pour avoir au moins une main de libre. On observe tous les deux la chute de la bouteille d’eau qui rebondit jusqu’en bas… enfin qui se fait bien fracasser la gueule surtout ! Indice de confiance à ce moment là : environ 0.

Anaïs a parlé, la sentence est tombé : « tu descends et tu vas chercher des secours pour me récupérer ». « Euhhhh oui OK pas de problème mon amour, je m’en occupe ». Mais dans sa tête c’est toujours « putain on est foutus, je vais me vautrer lamentablement, et elle va rester coincée là haut jusqu’en 2050 ». Mais l’important c’est de ne pas lui montrer !

Flo fait le « tour » du haut de cette montagne pour voir s’il y a pan qui est moins abrupte à descendre qu’un autre. Et c’est pire à chaque fois qu’il explore une nouvelle option ! Il y a même des endroits où on ne voit pas le bas de la montagne tellement c’est incliné !

Bon ben pas le choix, va falloir trouver une solution (on a bien penser à crier à l’aide, mais dans le désert ça marche moyen). Flo choisit donc de descendre le long d’une paroi en terre qui lui semble la moins abrupte. Et c’est une bien bonne galère, ça glisse énormément, il est obligé d’être sur les fesses et de se retenir avec les mains en même temps. Pour info, Flo est en chaussures de trek… et Anaïs en basket à semelles toutes plates donc pour elle ça sera pire !

Éclair de génie (rien à voir avec la pâtisserie) : Flo se dit qu’il ne pourra jamais redescendre deux fois cette pente sans encombres. Il fait donc demi tour pour aller chercher Anaïs et l’amener avec lui jusqu’en bas (#Héro).

On avance l’un derrière l’autre. Anaïs glisse encore plus et Flo essaie de la retenir à chaque fois en essayant de ne pas être emportés tous les deux. Les appuis sont vraiment quasi inexistants. On avance millimètres par millimètres, sur les pieds, les fesses et les mains en même temps (on vous laisse vous faire une image).

Épilogue : on se fait de belles frayeurs mais après une petite demi-heure de lutte, on arrive à rejoindre une partie bien moins abrupte qui devrait nous ramener jusqu’en bas de la montagne. On fait encore attention et ça y’est nous y sommes, sur la terre ferme !

A ce moment là, on respire fort, on pète sûrement un grand coup pour évacuer toute cette pression, et surtout on se dit qu’on a été bien bien cons ! A ne pas reproduire chez vous !

5. Le père d’Anaïs en scooter à Bali

Bon celle-ci c’est cadeau et c’est Anaïs qui a insisté pour la mettre (moi je veux pas de problème avec beau papa) !

Le contexte : les parents d’Anaïs sont venus nous voir à Bali pendant 15 jours (#LivraisonDeMédoc). On les a donc initié aux joies du scooter pour se déplacer « facilement » dans cette jungle urbaine qu’est Ubud. C’était une première pour le papa d’Anaïs de conduire un scooter et il nous a fait une belle peur !

En sortant d’un temple que l’on venait de visiter, on le voit couper la route où passait à vive allures de nombreuses voitures et camions ! Ils ne se sont probablement douté de rien mais pour nous, vu de derrière, on a retenu notre respiration pendant une demi-seconde le temps de voir que ça passait !

Pilote confirmé, détendus, tout en souplesse

Pilote débutant, tendu en train de régler son rétroviseur

Épilogue : regardez avant de traverser !

6. L’ascension impossible au Chili

Il y a des fois où on est un peu (beaucoup) trop confiants ! Et ben c’était une de ces fois !

Le contexte : nous sommes au Chili, dans le Grand Nord, du côté de Parinacota. Pour conclure cette excursion de 3 jours, nous partons pour une petite randonnée… Enfin ça c’est ce que nous croyions !

Notre guide gare le 4×4 en haut d’un chemin, duquel nous voyons une petite montagne : le Guane Guane. Il nous annonce fièrement : « c’est celle là que nous allons grimper ». Pas de soucis ! Vu de là où nous sommes, en 30 minutes aller/retour ça devrait être plié. C’est une toute petite montagne de rien du tout.

Ce petit truc à grimper ? Pas de problème chérie, je suis de retour dans un quart d’heure

Le soucis c’est que plus on s’en rapproche, plus on se rend compte qu’elle n’est pas si petite. Et surtout, elle est sacrément abrupte ! Bon, pas de quoi nous affoler. On lève les yeux et on voit le sommet juste là, qui parait à peine 50 mètres plus haut !

Le sommet juste là, pas très loin… enfin c’est ce qu’on croyait…

Le petit détail, c’est qu’au pied de la montagne, nous sommes déjà à 4500 mètres d’altitude. Et le sommet est en fait à 5100 mètres, donc pas si près que ça, surtout quand le souffle vient à manquer rapidement.

Bon, vous me direz : elle est où votre frayeur là ? A part être des petits kikis, il se passe rien ! Calme toi, ça vient !

Arrivés à mi chemin, la grimpette se transforme carrément en escalade ! On doit franchir un mûr de pierres assez costaud, avec le vide derrière nous tellement la pente est abrupte.

Oui, quand on dit abrupte, on parle de vrai abruptitude ! 

Bon, on prend sur nous et Anaïs se lance. Elle reste bloquée dans son escalade car elle ne trouve pas de prise. Flo l’aide à prendre appui et la pousse un peu… sauf que tout se dérobe sous ses appuis. Les gros cailloux sont en fait juste posés sur la terre et se font la malle dès qu’on prend trop appui dessus ! On voit les cailloux qui tombent dévaler la pente derrière nous… Euh, là on n’est beaucoup moins sereins !

Épilogue : Flo lâche un « vaz y on arrête ça me soule, je prends aucun plaisir, on va se tuer » ! Il n’en faut pas plus pour convaincre Anaïs, Game Over. 4900 mètres, c’est déjà pas si mal, tant pis pour le sommet !

LOL j’abandonne

Ok super les branleurs, allez on se casse j’ai autre chose à faire que de guider des flipettes

Les petites frayeurs

Après avoir fait le tour des vraies grosses frayeurs, on peut passer à celles un peu plus légères ! Celles qui font un peu peur mais pas trop ! Genre entre 3/10 et 6/10 sur l’échelle du slip mouillé !

7. Nager à côté d’un serpent mortel aux Philippines

Le contexte : il était une fois, deux gros sacs aux Philippines, sur l’île d’Apo Island. Une île réputée pour ses tortues visibles à quelques mètres du rivage dans un espace protégé.

Mais ce que l’histoire ne dit pas, c’est qu’il y traîne aussi des tricots rayés ! Non, on ne parle pas de Jean-Eude qui a malencontreusement égaré son pull Lacoste dans l’eau. On parle là d’un serpent noir et blanc, mignon en apparence mais légèrement MORTEL ! D’après l’ami Wiki, sa morsure équivaut à dix fois celle du cobra royal. Autant dire dix fois beaucoup trop !

Bon dans les faits, il se dit qu’il n’est pas agressif (sauf s’il se sent observé d’après WIKI, LOL, donc ne le regardez pas dans les yeux !). La légende dit aussi qu’il ne peut mordre qu’entre les doigts ou l’oreille car il a une bouche trop petite.

Perso, on n’a jamais croisé quelqu’un qui s’était fait mordre par un tricot rayé (allez savoir si ça a un lien avec le fait qu’une morsure soit mortelle) donc on a pas pu vérifier.

Quoiqu’il en soit, Flo nage joyeusement avec ses tortues, la tête à moitié immergée. Anaïs à quelques mètres de là aperçoit ce fameux serpent tricot rayé tourner autour de Flo (qui lui ne l’a pas vu).

Elle crie donc « FLO FLO SORT DE L’EAU VITEEEEEE Y’A UN SERPENT MORTELLLLL » (ou quelque chose du genre). D’ailleurs pour preuve la vidéo ci-dessous ! Flo filme sous l’eau et vous entendez la voie d’Anaïs en panique (à 13 secondes) !

Vidéo totalement inutile puisqu’on ne voit pas le tricot rayé mais on entend Anaïs crier donc ça vaut le coup en fait

Épilogue : bon en fait c’était surtout une petite frayeur pour Anaïs ! Même si Flo ne faisait pas spécialement le malin une fois qu’il a entendu les alertes !

Pour la petite histoire (si si, ça vous intéresse, restez là), Flo avait déjà nagé avec un tricot rayé en Malaisie quelques années auparavant mais il ne savait pas que c’était un serpent mortel donc il s’amusait à le suivre ! Et bien on peut vous dire qu’il ne s’amusera plus jamais à suivre un serpent dans l’eau !

Ils vécurent heureux et eurent plein de sacs à dos.
FIN

8. L’oubli de visa 1h avant d’embarquer pour l’Australie

Le contexte : il est environ 10h et nous sommes à l’aéroport de Jakarta. On s’avance sereinement jusqu’au comptoir d’Air Asia pour enregistrer nos sacs à dos. Aujourd’hui, on met fin à 10 mois en Asie et on s’envole pour l’Australie… enfin peut-être !

La gentille dame au comptoir nous demande nos passeports, comme d’habitude. Elle nous invite ensuite à poser nos sacs sur le tapis, encore une fois comme d’habitude. Puis elle nous demande notre visa pour rentrer sur le sol australien. Et là nos regards se croisent et les mêmes mots sortent de nos bouches au même moment : « OH LES CONS » !

Après avoir fait des visas pendant 10 mois en Asie, on avait complètement oublié de vérifier les formalités d’admission pour l’Australie. Pour nous c’était open bar l’Australie ! Erreur de débutant !

On se souvient à ce moment là d’amis qui avaient effectivement fait une demande et qu’ils avaient eu la réponse une ou deux semaines plus tard… Cerise sur le gâteau, pas de WIFI dans l’aéroport !

Épilogue : Système D, Flo demande à l’hôtesse si elle peut nous partager la connexion de son iPhone ! Elle accepte et nous voilà en train de faire notre demande de visa à l’arrache 1h avant le décollage. Miracle : nos deux demandes sont validées dans la foulée ! Ouf, ça passe !


9. Randonnée le long d’une falaise aux Philippines

Le contexte : on se balade en scooter aux Philippines sur l’île de Camiguin à la recherche d’une cascade qu’on ne trouve pas.

Finalement, un jeune qui voit qu’on galère nous demande ce que l’on cherche et propose de nous guider jusqu’à la cascade. Allez soyons fous, on accepte !

On pensait arriver en deux minutes à une cascade toute simple. Non non non que nenni ! V’la ti pas que le jeune nous amène dans un parcours à flan de montagne hyper glissant ! On glisse, on se rattrape à des branches et des racines comme on peut, on se fait manger par des fourmis rouge ! Et surtout c’est hyper dangereux ! Il y a le vide à côté de nous et des passages plutôt chauds à passer !

On hésite plusieurs fois à faire demi tour mais finalement on va jusqu’au bout.

Épilogue : la cascade est un peu toute pourrie et on s’est bien fait peur pour rien ! Mais c’était (un peu) drôle, on s’est pris pour des aventuriers de Koh Lanta pendant 20 minutes !

Ouahhh ça valait trop le coup, viens on prend une photo

Bon heureusement, on a aussi eu le droit à ça ! 

10. Esquiver un serpent en scooter en Thaïlande

Le contexte : balade en scooter dans le Nord de la Thaïlande, dans la région de Chiang Rai.

On explore la région en scooter, on grimpe des cols, on s’arrête de temps en temps quand quelque chose nous intéresse. Bref, tout va bien, on se régale ! Une fois arrivés tout en haut d’une montagne, on décide donc de faire demi-tour et redescendre en bas (pas bête hein).

Il faut savoir qu’en scooter on est très vigilants car il y a souvent des branches, des débris et toutes sortes de choses qui traînent sur la route. On anticipe donc pour éviter des dangers. Flo voit donc une branche au loin et se déporte légèrement pour la contourner par la gauche… sauf qu’en se rapprochant, on se rend compte que ça n’est pas une branche !

C’est un serpent jaune fluo ! Au moment où on passe à sa hauteur, il se redresse et se met en position d’attaque ! Anaïs lève les jambes au cas où ! Bon finalement, il n’a pas attaqué mais ça nous a fait tout bizarre !

Épilogue : ben on a eu un peu peur quand même ! Ah ben oui, on vous a dit que c’était des « petites frayeurs », faut pas s’attendre à des cascades Fast & Furious à chaque fois non plus !

Les frayeurs bonus

Alors celles-ci c’est cadeau ! Comme on n’est pas radins, on vous a réservé deux frayeurs « bonus » ! Je sais pas si on peut vraiment parler de frayeurs au final mais c’est pas grave, c’est nous qu’on décide !

11. la turista au milieu de nul part au Myanmar

Avertissement : si vous pensez qu’Anaïs est une princesse, ne lisez pas cette histoire.
Avertissement bis : si vous aimez les histoires de caca, lisez cette histoire.

Le contexte : nous sommes à Inwa au fin fond de la campagne birmane. Nous sommes à 30km de notre hôtel et bien loin de toute forme de civilisation.

Nous visitons paisiblement cette ancienne capitale birmane, voguant de temples en temples quand soudain, le visage d’Anaïs se crispe !

Badaboum, tout s’écroule, une envie pressante du genre liquide et du genre pas urinaire la prend.
On analyse la situation rapidement et les choix qui s’offrent à nous (enfin à elle) sont :

  1. là ici tout de suite au milieu de la route
  2. dans un temple à l’abri des regards (mais ça risque d’être mauvais pour le karma)
  3. tenter de serrer les fesses, marcher un peu et trouver mieux

Bon ben ça sera l’option 3.

On marche rapidement (autant que faire se peut avec les fesses serrées) et on arrive dans un monastère où l’on croise une dame. On demande en langage des signes s’il y a des toilettes par ici. Miracle il y en a !

Incroyable mais vrai : derrière ce temple se cachent des toilettes turques

Joie de courte durée quand elle ouvre la porte et découvre les belles toilettes turques… sans papier et sans chasse d’eau ! Bon ben quand faut y aller ! Elle demandera quand même à Flo de mettre de la musique assez fort histoire de ne pas réveiller tout le quartier !

Épilogue : depuis ce jour là, Richard Cocciante et son coup de soleil est associé au kakamou dans l’esprit de Flo.

Si vous avez aimé cette histoire glamour, n’hésitez pas à mettre une note à cet article. 1 correspondant à « j’ai lu des bien meilleures histoires de caca » et 5 étant plus proche de « belle histoire de caca, merci à vous pour ce bon moment ».

12. tremblement de terre en Indonésie

Le contexte : il est aux alentours de 21h au Poki PokiPoki Poki, sur les îles Togians en Indonésie. On est tranquille, au lit, en train de se mater une série dans notre bungalow sur pilotis.

Soudain, on a la sensation que quelque chose est venu se glisser sous notre bungalow (un animal ?). On a l’impression qu’il est coincé et qu’en se débattant, il fait bouger notre bungalow de gauche à droite. Bon, pas grave, ça dure 5 secondes et on se replonge dans notre série sans se poser plus de questions que ça. Il s’en passe des choses dans la nature !

Épilogue : en discutant le lendemain matin au petit-déjeuner avec les quelques autres voyageurs, on se rend compte qu’on a en fait assister à un tremblement de terre (#Sereins) ! Bon, on à qu’à dire que c’était une frayeur à posteriori celle-ci !

Notre petite cabane qui s’agite la nuit (et on n’y est pour rien) !

PS (à ne pas dire aux mamans) : par contre quand on commence à te parler de tsunami et que t’es au bord de l’eau, sans électricité, eau, internet et qu’il y a un bateau tous les 3 jours pour te ramener sur le continent, t’es pas bien !

Mais non, faut pas avoir peur !

Bon certes, on s’est chié dessus quelques fois, on a mouillé nos slips et on a pensé fort à nos mamans ! Mais sinon c’est cool de faire le tour du monde hein !

Et vous, Vos plus grosses frayeurs de voyage ?

Allez, assez parlé, à vous maintenant ! Partagez nous en commentaires vos plus grosses frayeurs de voyage ! On est sûr qu’il y a du lourd aussi et qu’on est des petits joueurs par rapport à vous !

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6 Commentaires

  • Répondre
    AuroreVoyage
    26 septembre 2019 at 16 h 48 min

    Ca fait plaisir de vous revoir !
    Finalement c’est en Amérique du sud que vous avez eu les plus grosses frayeurs ( bon et l’avion depuis Sulawési, je m’en souviens de cet article).
    En 6 mois et demi on a cru avoir perdu le passeport d’arthur ( au bout de 4 jours de voyage), je me suis fait mordre par un singe mais ça va j’avais pas la rage, bon et puis quelques bus un peu stressant mais faut pas regarder sur les côtés. Il n’y a rien qui me revienne à l’esprit comme grosse grosse frayeur. Des petites merdes mais franchement en 6 mois et demi il ne nous est pas arrivé le quart du demi de ce qu’on vit chaque fois qu’on va quelques jours en espagne (je suis maudite avec l’espagne).

    Sympa de vous retrouver en tout cas !

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    Anne G.
    27 septembre 2019 at 11 h 51 min

    Bonjour,
    ça faisait longtemps que l’on n’avait pas eu de nouvelles. Merci pour cet article toujours plein d’humour. J’en ai profité pour revoir votre article sur le nord du Chili, j’y vais dans 2 mois avec l’île de pâques en cerise sur le gâteau. La situation d’Anaïs en Birmanie (nous avons visité ce temple), moi je l’ai connue à Angkor Vat, notre guide voulait nous faire rentrer par le côté pour nous montrer qu’on pouvait voir le temple sans personne mais avant il fallait traverser une très grande pelouse pleine de monde, çà m’a prise au milieu, vite, vite, sur le côté du temple où il n’y avait effectivement personne et sur les conseils du guide je me suis soulagée derrière un tas de bois… Les souvenirs qui font parti du voyage. Merci encore.
    Anne

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    Ange ? & Like ? ?
    27 septembre 2019 at 13 h 47 min

    ahahah j’adore !!! Les péripéties des Gros Sacs me manquent !!!

    Des frayeurs en voyage, c’est pas ce qui manque à mes souvenirs, étant donné que j’ai peur de tout et n’importe quoi ?… Je fais partie de la #TeamPouleMouillée
    D’ailleurs, j’ai justement écrit sur ça tout récemment #JeSuisUnBoulet https://foguescales.fr/jesuisunboulet/

    Mais finalement, sans toutes ces (més)aventures, les souvenirs ne seraient pas aussi savoureux et impérissables !!!

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    Mohamed Kda
    29 septembre 2019 at 12 h 47 min

    Continuer c’est plaisant de lire et de nous faire découvrir vos péripéties ainsi que vos conseils.

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    Mayou
    29 septembre 2019 at 13 h 27 min

    Hahaha !!! Vous venez d’égayer mon dimanche ! Car oui mon cerveau ne retiendra que l’histoire de caca…!
    Vous avez eu des #balls quand même les copains !

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    Langstart International - Séjours Linguistiques
    17 décembre 2022 at 20 h 28 min

    Ce fut un voyage riche en émotions pour vous ! Très agréable de vous lire, et j’ai hâte de partir faire le tour du monde aussi 🙂

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